Tiens... un collègue ! (Arthur)

Le temps était joyeux, et les élèves content. Rien ne laissait penser que Poudlard avait été le repaire du célèbre mage noir, Voldemort; il n'y que 1 mois de cela. Oui, tout rayonnait. Les cours avaient repris enfin, et les professeurs se découvraient... ou se redécouvraient. Tout le monde était ensemble entre amis, à rire, à parler... à vivre. Mais, ce n'était pas le cas de Mike. Non. Lui était partit faire un tour. Un tour chez lui, c'est s'éloigner des autres. Il montait les escaliers, croisant deux ou trois personnes, qui le saluèrent. Il inspirait la crainte chez les élèves. Pas seulement parce qu'il enseignait la magie noire, non... surtout parce que s'était une meurtrier. Un tortionnaire... un Mangemort. Peu d'élèves osaient lui parler... et ceux qui le faisaient... ne repartaient pas traumatisés. Non. Mike était un mangemort, il n'était pas un monstre. Loin de là, il aimait bien la compagnie des élèves. C'était chaleureux... et vivant. En 5 ans de loyaux services, le vivant, il ne l'avait pas beaucoup approché. Il avait donné la mort chaque jour, torturé chaque jour, soumit chaque jour... Poudlard permettait de faire une pause. Evidement, il n'était pas à l'abris d'un appel du Seigneur des ténèbres, mais ce dernier savait qu'il était prit, et ne le demandait que de rares fois où il en était obligé.

Toujours est-il que Mike se pavanait dans le château, allant à droit, à gauche... en haut... à gauche... à droite... en haut. Mais jamais ne redescendait. Il arriva au Sixième étage. Vide... pas un chat, pas une mouche... il aurait pu parier : pas de bactérie. Les longs couloirs silencieux firent résonner ses pas, claquants contre le bois. Il marchait, regardant les tableaux. Puis... un de ces derniers l'interpela. Il connaissait ce visage... mais qui est-ce ? Il se rapprocha... ah oui. Bien sûr. C'était Wildo. Le Célèbre sorcier expert en études sur les mol... inférieurs. Oui, inférieurs. Moldu n'était plus adéquate; maintenant, ''inférieurs" les qualifiés mieux.

Il entendit du bruit. Il se retourna et avança, tendant l'oreille... on écrivait quelque chose sur du papier apparemment. Mike avait toujours eut une ouie fine et développée. Ce qui l'aida beaucoup durant son appartenance à Voldemort. Il arriva enfin devant une porte entre ouverte. Le mage noir regarda à l'intérieur, discrètement... ah ! Mais c'était Arthur ! Arthur Wills, le professeur de soins aux créatures magiques. Un brave homme. Mike décida de rompre sa solitude, et frappa à la porte... avant de rentrer.

"-Bonjour Arthur. Vous allez bien ?"

Vu du sixième étage, de la fenêtre de son bureau où passait quelques rayons de soleils pour se poser sur la nuque du professeur, rien n'aurait pu montrer l'appartenance du château à la magie noire. Les nuages se faisaient rares dans le ciel, le bleu le coloriait et masquait les étoiles par la présence de leur sœur. Un temps idéal pour prendre à contre vent un résistant au Lord ou pour masquer toute méchanceté dans le monde. Arthur n'aimait pas ce temps, il était trop clair et les créatures quels quelles soient s'y plaisait trop; de quoi redonnait de al vivacité à un Sombral; ou pire, à un hybride - ces créatures brusque et incapable; le Lord les avait exterminé de la forêt et certains avaient trouvé moyens à s'enfuir et vivaient maintenant reclus dans les noirceurs de la forêt Ouest. Le professeur pensait à aller les chercher grâce à une excursion avec des élèves, masquant ça en cours.

Arthur était dans son bureau, une main tenant une plume qui grattait le papier par des lettres soignés, un pot d'encre bordant la fine bande du parchemin utilisé et deux yeux jonglant entre ses mots écrits et un bocal où se tenait un strangulot cognant les parois dans une tentative de fuir le liquide noir qui se répandait dans toutes les molécules d'eau qui l'entourait. Une scène horrible qu'étais de voir une si faible créature marine mourir noyée; mais le professeur considéré cette observation comme un travail banal; récoltant les informations comme si il s'informerait sur la météo d'aujourd'hui par un coup d'œil au dehors. De toute manière, il ne pouvait se résigner à cette tacher; dans quelques semaines les élèves feront pareils dans son cours.

Arthur finissait la seconde observation du strangulot - la première ayant été le moment où il avait versé le liquide dans l'eau - quand il fixa un trait droit sur le parchemin et marqua en dessous une indication (13e minute) et laissa l'emplacement vide - il fallait dire qu'il ne s'était écoulé qu'onze simple minutes depuis le début de l'expérience - quand une voix à l'emplacement de la porte parla au professeur, toquant d'abord puis lui demandant si il allait bien. C'était une étrange manière de se présenter de toquer à une porte ouverte, ce serait comme effectuer un cambriolage mais enlever ses souliers pour ne pas salir.

- Oui; pourquoi j'irais mal ? C'est une journée banal... Et vous; vous allez bien ?

Le jeune homme était le professeur de magie noire, une matière dont Arthur avait voulu faire l'acquisition mais s'était vu refuser car ils avaient déjà engagés un autre homme : Mike Miles. Il avait neuf ans de plus que lui, et donc plus d'expérience qu'un ressortissant de l'école d'Auror et le choix n'avait certainement pas été difficile et pour ça Arthur ne lui en avait pas voulu, de plus le cour de Capacité aux Créatures Magiques lui convenait parfaitement : Maitriser un dragon avait plus de classe que tuer un homme sans qu'il n'ai la possibilité de réagir.

"hum... simple marque de politesse. Oui je vais bien merci."

La politesse était une priorité pour Mike. Le respect doit être omniprésent. Que la personne soit plus jeune, plus âgée, plus expérimentée, ou pas, qu'importe... chacun à le droit à un respect exemplaire. Tout le monde ? Non, évidement. Les inférieurs sont des inférieurs, et n'ont pas à recevoir de marques de politesses de la part de leurs maîtres. Les sang-de-bourbe, eux, devait recevoir un minimum... mais pas trop. Des incrusteurs, qui en plus étaient hypocrites, ne devaient pas recevoir des éloges... vous me suivez ? Bon.

Mike observa le bureau, expérience étrange... mais pourtant intéressante... noyer un Strangulot... Mike n'avait jamais vu cela. Ces bêtes étant des bêtes marines, il n'imaginait pas que l'on pouvait les noyer... normal après tout non ? Il demanda confirmation au professeur, lui au moins savait ce qu'il faisait.

"-Vous faîtes quelle genre d'expérience ? Est-il possible de noyer un Strangulot ?"

Certes Mike avait une culture importante, néanmoins, il n'avait pas fait d'études supérieures comme il l'avait prévu... Les 10 dernières années avaient étés consacrées au Seigneur des Ténèbres et à la magie noire... pas étonnant qu'il soit excellent n'est-ce pas ?

Une marque de politesse ? La marque de politesse qu'il aurait fallut aurait plus été de passer son chemin après être arrivé devant la porte au lieu de déranger les travaux d'autrui -- voilà comment le voyait Arthur. Mais maintenant que la discutions avait été engagée, il était trop tard pour revenir en arrière et il ne restait plus qu'à faire preuve de politesse, comme Mike le voulait certainement.

- C'est rien, s'est... normal.

Arthur perçu le regard du professeur de magie noire posé sur le bocal du strangulot; encore une minute et on allait voir une tête percer l'air puis pousser un cris comme le voulait l'inventeur de ce filtre. Mike devait se demander ce que faisait le professeur en ce moment; du moins, pourquoi. Arthur souriait à cette vue; il avait entendu des murmures dire que le professeur n'avait jamais fait d'étude supérieure et le jeune Wills aimait voir de l'ignorance dans les yeux des plus vieux -- Mike en était l'exemple parfait.

La question ne mit pas longtemps à pousser les lèvres du jeune mangemort, et la perspective de noyer un strangulot fit rire Arthur et d'un air hautain pouffa un "Comme il est possible de bruler une salamandre...". Bien sûr, dans les deux cas, c'était impossible. La substance que contenait l'eau désormais était une substance corrosive qui brulera bientôt les pore de l'animal jusqu'à la mort. Une mort horrible, certes. Dans un sens, l'animal tentant de partir de l'aquarium était une forme de noyade voulu; mais Arthur se refusait à cette pensée. Il était plus plaisant de se moquer.

- Je ne noie pas, je brule. Réfléchissez avant de mal observer, ça vous aurez couté un 0 à mon cours.

Le cris du strangulot n'allait pas tarder à se pousser, dans quelques secondes tout au plus. Peut-être allait-il gêner Miles dans ses paroles, de quoi mettre en joie Wills.

"-Un 0 à votre cours m'aurez été bien égal, dans la mesure où je ne fais que me renseigner.... c'est tout comme si je vous demandais la différence entre un sortilège de magie impulsive, et un sortilège de magie répulsive.... outre le fait qu'ils soient contraires évidement... et que vous ne connaissiez pas la réponse. "

Quelle arrogance... Arthur semblait bien prétentieux pour une personne de son âge... la matière de Soins aux créatures magiques étaient pourtant intéressante et aux souvenirs de Mike, cela ne changeait pas les personnes en sorcier hautain... mais qu'importe. Le désir d'être le meilleur était humain. Le mangemort surpassait cela. Non pas qu'il était "supérieur", non bien sûr, il était juste plus fin. Plus fin dans le sens de plus réfléchit. La meilleure façon de surprendre c'est de partir à contre sens vous savez ? Et, ne pas se sentir humain partait à contre sens des principes du monde.

Soudain, un cris horrible se fit retentir.... alors c'était ça la réaction ? Un strangulot qui cris comme un cochon qu'on égorge ? Intéressant... on pouvait facilement deviner la souffrance qu'éprouvait la créature... la pire des tortures physiques est toujours une torture venant de l'intérieur... peu de gens le savent, jusqu'à ce qu'on leur fasse subir le sortilège de torture... hum... quel doux son que le "Aaaaaaaaaaaaaahhhhhhhh ! arrêtez par pitié ! Aaaaaaaaaaah !"... Mike adorait la soumission... une personne le supplia est une personne sans caractère, sans conviction, sans esprit... c'est une personne vide. Et en cela, elle méritait d'être éclairée, par la voix d'un maître. Quelqu'un qui s'occuperait d'elle, mais qui attendrait qu'elle lui rende service. La vision de la vie différée selon les personnes... telle était la vision de Mike. Une personne ayant des convictions est une personne méritant de gouverner... cependant si celle-ci a des convictions contre le pouvoir... elle ne peut gouverner. Logique non ?

"-La souffrance d'un Strangulot est à votre programme ? Ou est-ce juste les caractéristiques de la mort ? Ou encore d'un corps marin brûlé ?"

L'exemple qu'avait poussé le professeur était idiot, selon Arthur. Un ressortit de l'école d'auror ne pouvait ne pas connaître la réponse à cette question -- un sortilège répulsif, ou de "répulsion physique" à pour effet d'empêcher que deux corps ne se touche; un sortilège impulsif, au contraire, attire deux personnes; mais dans le sens d'aimant et non d'amour, ou d'envie physique. Le professeur en rit à cette idée, et se retint de contredire le professeur -- voir quelqu'un fier de son erreur sans le savoir et si jouissif pour Arthur ! Cependant, il laissa fuir de ses lèvres dans un charmant air :

- Je ne fais que mettre une erreur à l'évidence !

A ! Voilà le moment qu'Arthur attendait depuis deux minutes où la discutions avec Miles les avaient allongées; le cris du strangulot -- de quoi faire pleurer un première année ou sourire un mangemort, geste que Mike avait fait. Wills prit sa plume et à côté du treize marqua "cris perçants; peau brulée; os rongés. mort de l'animal en sept secondes." Arthur détourna ses yeux de l'horloge magique -- l'électricité ne marchant toujours pas à Poudlard -- et regarda Mike avec un sourire; une nouvelle erreur, professeur.

- Une nouvelle erreur... Pourquoi je montrerais une mort à des enfants de onze ans ? Vous me faites rire, Miles ! Il n'est pas dans mon genre de rire des sentiments comme la terreur ! Je ne suis pas un stupide mangemort, moi...

Une attaque non-caché, Arthur espérait secrètement que le professeur n'allait pas s'en prendre à lui car il se serait vexé ! Non pas de la peur, mais de l'intelligence; si Mike était professeur de magie noire au lieu de lui, ce n'est pas qu'il y a eu tirage aux sorts ! Mais outre ça, l'attaque avait pour cible Miles.

- Les créatures marines sont aux programmes des premières années et le strangulot est un crustacé qui n'a rien de plus magique qu'un crabe ou une écrevisse de geyser ! Alors je le prends comme exemple pour leurs montrer le meilleurs moyens de tuer un crustacé.

"-Et je ne fais que vous montrer que votre remarque est inutile."

Ah là.... décidément. Il aura tout vu... entre des élèves qui croient que "Magie Noire" signifie "Avada kedavra" et les professeur qui mettent en avant leur matière en méprisant les autres... c'était ridicule... mais amusant. De très loin, pour quelqu'un d'habitué à la peur, on sentait que arthur avait peur. Peur de quoi ? Mais de la baguette de Mike bien entendu. Arthur savait qu'une simple prononciation, à peine auditive, pouvait soit le torturer jusqu'à la mort, ou la folie... soit le tuer directement. Sans souffrance. Mais bon... Mike n'était pas de ce genre là, si il tuait, c'était seulement par raison personnelle, ou par ordre... par pour une broutille.

C'est alors que le professeur Wills enchaîna avec une deuxième erreur... haha ! Tellement drôle. Il n'avait qu'une seule hâte : le voir en plein cours. Imaginez un peu la situation des élèves.. haha ! La dernière remarque ne plut pas particulièrement à Mike, même si celui-ci sourit... il franchit le seuil de la porte où il était depuis le début, et mit ses mains sur le bureau, parlant d'une voix plus calme et moins haute :

"-Dîtes moi professeur... que connaissez-vous de la peur ? Est-ce que vous savez ce que c'est que d'avoir une baguette brandit sur votre tête et dont le seul sort pouvant sortir n'est autre que la souffrance ? Oui, la mort n'est rien, comparé à la souffrance... et voulez-vous savoir pourquoi je me fous totalement de la terreur d'autrui ? Car les autres, eux m'ont regardés souffrir, sans rien dire, et sans m'aider... certains en ont rit.... mais... cela vous dépasse j'imagine."

La réponse semblait claire... mais il enchaîna sur les mangemorts :

"-Vous me faîtes bien rire vous aussi. Vous ne savez pas ce que c'est d'être mangemort n'est-ce pas ? Et comme tout le monde, vous pensez que être mangemort se définie par quelques mots : "tueur à gage, sans esprit précis, à la solde de Voldemort" ? Détrompez vous... être mangemort n'est pas un choix pour nous... c'est une obligation. Quand un homme vient vous voir en vous obligeant à venir avec lui, sinon il tuera votre famille, et vous laissera dans la souffrance... vous n'avez pas d'autre choix que d'accepter. "

Il marqua une pause, puis reprit, toujours sur son ton calme et bas :

"-Certes, je parle sans savoir sur votre matière, en essayant juste de m'informer car mes études n'ont pas eues lieu, à cause de mon orientation... mais vous, vous parlez sans savoir, et d'un sujet qui vous est étranger. Un sujet avec lequel vous n'avez aucun lien... je vous conseillerai d'être prudent. Je ne suis pas le genre d'homme à torturer pour un rien et votre remarque m'a surtout fait rire... mais certaines personnes ici ne sont pas aussi dociles que moi.... vous pensez que je rigole à voir quelqu'un souffrir sous ma baguette ? Laissez moi vous montrer comme les autres mangemorts jubilent devant la souffrance d'une personne.... vous en serez traumatisé à vie.... je sais de quoi je parle croyez moi."

Oui, la réponse était très claire. Mike se releva et s'adossa à une étagère, puis écouta la réponse de Arthur sur son programme :

"-D'accord... et donc, le meilleur moyen est de le brûler ? Par sortilège ou il y a une autre possibilité ?"

Mike n'en restait pas moins curieux.

Mike s'était approché d'Arthur en posant ses mains sur le rebord de son bureau; geste qui aurait normalement effrayé Wills si l'ambidextre n'aurait pas pu voir le regard du professeur, puis dans la foulé le geste des mains de Mike. Ce dernier avait ensuite enchainé un discours sur la torture et avait parlé de son problèmes avec la souffrance - un bon petit taré que nous avions là, un passage chez le psy aurait été parfait pour tout guérir. Arthur commençait à comprendre pourquoi Miles était professeur en cette matière. Cependant, malgré cette faute qu'il aurait pu corriger en se taisant tout de suite après l'aveu de son problème, il enchainait avec une nouvelle leçon qui portait sur les mangemorts et livrait à Arthur une leçon de morale avec une définition fausses de ces hommes en noir. Malheureusement, ce n'était pas ce que pensait Wills d'eux. Pour lui, ce n'était pas "tueur à gage, sans esprit précis, à la solde de Voldemort", mais "tueur à gage à la solde de Voldemort" plus simplement. En effet, le professeur voulait intégrer leurs rangs et ce serait idiot de ce dire sans-esprit, sans caractère.

Mike finissait par mettre en garde le professeur en créature magique de ce que ses paroles pourraient engendraient; par contre, il ne parla pas de soit mais d'autres mangemorts. Comme quoi, Miles était plus compatissant que ses amis en noirs, ce qui permit à Arthur de pouvoir à nouveau profiter comme il le fallait du dossier de son siège en cuir et de souffler - simple métaphore. Il n'avait plus aucune raison d'avoir peur, malgré que Mike continua ses argumentations - parlant de ce qu'est la torture et la souffrance. Wills parla enfin :

- Si je peux me permettre, professeur, j'ai effectué mes deux dernières années en école d'auror sous le régime mangemort - il faudrait d'ailleurs appeler ça école de mangemort -; et si à Poudlard on se sert du sortilège de torture, imaginez là-bas. Donc j'ai déjà été touché par ce sort, et à de multiple reprise humilié - je n'ai pas un caractère bon à plaire. Bien sur sans doute moins que vous, je n'ose réfléchir à ce qu'a été votre vie sans étude. Mais ne dites pas que ma vie a été un parfait nuage, Lord et ses acolytes ne sont pas tendre.

Les paroles d'Arthur avaient été vraies, il avait été humilié mais moins torturé. Pour être exacte, il n'avait été torturé qu'une seule fois et avait servit d'exemple au cour et ça avait duré dix minutes avec plusieurs pauses de trois secondes chacune. Les autres fois il avait veillé à touché en premier ses coéquipiers. D'où le "sans doute moins que vous".

Puis le professeur de magie noir repartit dans la conversation sur le strangulot. Rien de mieux pour Arthur; même si il aimer démontrer l'erreur et l'expression de tous professeur "se tromper est la meilleure chose pour connaitre la bonne réponse" est pour lui fausse : une erreur, quel qu'elle soit, est interdite à son cour; les élèves peuvent se voir mettre un zéros en pleins cours. Il aimait quand même enseigner aux personnes qui le voulait, ou instruire dans ce cas. Donc la question de Mike fit sourire Arthur.

- Pour être exacte, tout crustacé possède une carapace - strangulot, crevette, crabe, etc. - qui peut être détruite par une goutte de lait de dragon mélangé à de la corne de licorne pilé; mais la licorne se faisant rare dans le marché, je l'ai remplacé par de la corne d'otarie que j'ai avant emprisonné dans de la glace, l'otarie - vivante je parle. Et donc ce liquide, mit en contact dans l'eau, une fois qu'elle touche l'animal, brulera sa coquille, puis la chair qui a été en contact avec son exosquelette et après s'est un cercle vicieux. Ils meurent brulés. Mais un sort ne pourrait pas produire cet effet, pour répondre à ta question.

"-Oh, je ne doute pas un instant que vous n'avez rien subis dans votre vie... chaque vie à des malheurs que seule la personne associée peut expliquer... Combien de fois, avez-vous été touché par le sortilège Doloris ? Combien de fois avez-vous été soumis à l'Imperium ? Si je disais le nombre pour ma part vous ne le croiriez pas."

Il reprit rapidement une remarque du professeur : "et si à Poudlard on se sert du sortilège de Torture" ... cela aurait pu être vraie. En fait, elle devrait l'être. Voldemort attends des recrues dignes de ce nom, qui ne souffrent pas de la douleur, qui sont dociles et qui préfèrent mourir que de trahir leur maître... cependant, ce n'était pas la vision de Mike... les élèves ne doivent pas connaître la "joie" que procure le sortilège Doloris une fois lancé.... ou la panique lorsque l'on s'attend à le recevoir. Non. Un élève doit rester dans la connaissance, et non la pratique physique.

"-Rassurez-vous, je n'userai pas du sortilège de torture pendant mes cours. Du moins, pas sur des élèves. Cela ne servirait à rien... si ce n'est les effrayer."

Enfin, il revint sur la fin de la réplique de son collègue professeur : "Lors et ses acolytes ne sont pas des tendres"... ah pour sûr.

"J'approuve. Nous ne sommes pas des tendres... même entre nous. Mais que voulez-vous ? C'est sois lui, soit vous... que feriez-vous ?"

La seule raison pour laquelle Mike tuait encore aux ordres de Voldemort était bien simple : la mort sort de sa baguette... ou de celle de son maître... mais en ces temps, la baguette du Seigneur des Ténèbres ne sert qu'à tuer des traîtres... or, renoncer à un ordre est une forme de traitrise. Tout le monde pensait qu'être Mangemort était simple... c'était bien loin de cela. Toute les réunions, à chaque rendez-vous, vous partiez avec la peur au ventre de ne pas revenir... ou de revenir dans un état second après avoir été trop torturé. Même Mangemort n'était pas sûr pendant ce règne. Et cela, peu de gens arrivaient à le croire.

La discussion continua sur le strangulot.

"-Ah ! C'est... original ! De la corne de Licorne pilé dîtes-vous ? Effectivement cela ne se trouve pas à tout les coins de rues... mais, la technique à un défaut non ? Peu de gens se balade avec une fiole de solution... j'étais sûr qu'un certain sort pouvait les neutraliser... mais bon, l'erreur n'est pas fatale."

La question qui était, d'après Arthur, rhétorique, fit sourire Wills. On aurait cru que le professeur de magie noire voulait avoir le dernier mot; voir avoir raison par tous les moyens, quitte à effrayer le second professeur. Cependant, depuis que Miles avait annoncé qu'il n'allait pas utiliser du doloris, tous sentiment de peur en Arthur était partit. Mais Wills se refusait à toute parole pendant que Mike parlait, de plus il n'avait rien à dire et le professeur semblait réfléchir pour finir par revenir sur les paroles d'Arthur; sur le sortilège Doloris. Le professeur ne pu ne pas intervenir dessus, il avait beau détester les enfants, il n'était pas assez mal pour les torturer - de plus, cela pourrait avoir un effet sur les cours.

- Temps mieux, je n'imagine même pas un élève torturer une salamandre car il sèche sur le sortilège de jet d'eau !

Arthur n'avait pas pu s'empêcher de rire à gorge déployée pour ensuite se lever et marcher vers le professeur. Il le poussa - sans manque de respect - de l'armoire, pour ensuite l'ouvrir, prendre une pincette et un bocal et finir par les poser sur le bureau.

- Le choix ne se fait pas hésitant, en effet, dit-il en prenant quelques cendres avec la pince et les mettre dans le bocal transparent. Quel sensation procure un meurtre, Miles ? Quel est le côté qui l'emporte dessus ? Êtes-vous heureux, malheureux, ou... ?

Le professeur voulait se renseigner; si il allait rejoindre le Lord dans son côté, il voulait savoir le plus de chose possible, être le meilleur : l'impressionner. Comme un enfant faisant tout pour rendre heureuse sa petite-copine; ou un étudiant révisant aux maximums pour réussir ses ASPIC. Cependant il espérait ne pas effrayer Mike.

Puis la discutions revint sur les strangulots; Arthur avait fait une erreur dans la compréhension de la question du professeur apparemment; mais il espérait que Miles n'allait pas s'en apercevoir si il remettait la faute sur le professeur de magie noire.

- Au contraire de nombreux sorts peuvent les empêcher de nuire - un stupefix ou tout autre sortilège du type; Des sortilèges répulsif par exemple. Mais ce que j'enseigne est le fait de tuer hors-danger. Les génocides par exemple; ces sortilèges d'attaques sont votre spécialité et celui de Défense Contre les Inférieur. Je crois que vous avez fait erreur en mélangeant deux cours différents.

"Ce que cela procure ? Haha ! Vous vous demandez ce que cela procure ? Hé bien... cela dépend des personnes, certains vont être tourmentés, d'autres heureux, d'autres indifférents... et il y a encore bien d'autres possibilités. Mais, sauf votre respect professeur, vous n'avez pas la carrure pour tuer de sang-froid un homme. Quoique... un homme sûrement... mais seriez-vous prêt à tuer, en ayant torturé avant, une famille entière ? Je veux dire, la femme, le mari, les enfants... parfois même les bébés... à vous entendre parler, on a l'impression que Voldemort vous attire... je me trompe ? Si tel est le cas... sachez surtout que tuer quelqu'un n'est qu'une banalité chez nous... le plus dur est de vivre avec Lui."

Le Lord était loin d'être sympathique, même avec ses propres hommes... il voulait la victoire, la réussite, la puissance, le pouvoir, la direction.... il voulait tout. Tout, sans exception. Et si un de ses mangemorts venait à rater une des missions confiées, il se voyait rapidement mis sur la table. Quelle table ? La table de torture évidement. C'est le pire des supplice... vous ne pouvez pas bouger, alors que la torture est immense. Vivre avec Voldemort n'est pas chose facile, quand votre esprit est fragile. Mais, Mike remarqua qu'il n'avait pas répondu exactement à Wills, il reprit donc :

"-Pour vous répondre, ce que je ressens, c'est un sentiment de supériorité. Vous avez l'impression de dominer le monde... au bout de votre baguette. C'est un sentiment extrêmement jouissif... mais très dangereux.''

Puis, Wills enchaîna sur les strangulot. Effectivement, il avait commit une grossière erreur : neutraliser et tuer sont deux thermes bien différents !

"-Ah oui, vous avez raison, j'ai dû me mélanger les baguettes !"

La définition du meurtre que donnait Miles était des plus horribles; donner la mort, au contraire de la vie, avait l'air de tourmenter l'âme au plus possible, de rendre d'un homme saint, le quart de sa santé. Du moins le professeur le perçevait comme ça; mais quand il en vint à parler de la famille, Arthur resta accroché au mot "enfant". Il n'avait rien contre eux, mis-à-part une dure animosité venant de l'enfance, mais les tuer avait l'air simple. Non, s'était la manière dont ce professeur en magie noire pensait qu'il l'embêtait. Un simple "Avada Kedavra", selon Mike, ferait l'affaire ! S'en était sûr ! Mais si Arthur viendrait à tuer, que ce soit un enfant, un adulte ou un chien, il userait plus de sa culture en animaux, comme...

- le poison, je pense... Miles, je n'ai rien contre le meurtre d'enfant ! Ces êtres sont les pires génies criminels qu'il existe sur terre du à leur non-connaissance du bien et du mal... mais je ne pense pas que je les tuerais de sang-froid, sans doute que je n'en ai pas la carrure, mais je pense qu'un poison ferait l'affaire. Savez-vous qu'en Afrique, quand un lion empêche l'homme de boire à la surface, ils y jettent un poison incolore et inodore qui, une fois bue, tuera la trachée du lion et le tuera en quelque seconde ? Bien sûr ce poison chauffe rapidement, s'évapore et une fois tombé en pluie, il en est un excellent engrais... Tuer un enfant avec de l'engrais parait malsain, j'en suis conscient, mais n'est-elle pas plus belle mort que de faire vivre une plante ?

Arthur enchaina sur un rire, l'image était poétique et il avait effacé le sujet du Lord. Bien qu'il l'appréciait, Mike avait l'air de trouver Wills un peu trop beau-parleur mais avec trop de cœur. Celui-ci espérait le faire changer d'avis sans parler de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Cependant il ne pensa pas longtemps à ça, il fut arrêté par le mot "dangereux"; qui lui éveilla quelques question.

- Dangereux ? Vous voulez-dire que l'on prend trop rapidement gout à cette soif du sang ? Que l'on est sous dépendance ?

Il fut ensuite obligé de parler quand Mike rappela à Arthur ses erreurs sur les matières. Il se devait de réagir dessus !

- Ce n'est rien, c'est mon travail de corriger de telles erreurs.

Le poison ? Belle initiative... mais inutile. Le meurtre engendré par le Seigneur des Ténèbres ne se fait que très rarement sans baguette... en effet, le but est d'être rapide et efficace, si l'on doit attendre de placer un poison puis d'attendre l'effet... c'était trop long. Imaginez lors d'une intrusion, le poison n'était plus d'aucun secours, et là, on voyait ceux qui avaient le cran de tuer de sang-froid, sans réfléchir, et ceux qui hésitait encore et qui préféraient assommer leurs victimes.

"-Le poison est une belle performance si le meurtre est discret.... mais que feriez-vous quand on vous ordonne de tuer une famille entière... rapidement pour ne pas éveiller les soupçons.... et pire encore, les torturer d'une autre façon que par sortilège. J'aurai une question pour vous. avez-vous eu un véritable choc dans votre jeunesse... je veux dire décès d'un membre de votre famille ? Personnellement, moi non. Mais j'ai pu voir ce que cela représentait. C'était il y a.... 2 semaines environs, nous nous rendions dans une famille riche de Londres, qui avait fait du tord au Seigneur des Ténèbres, mais qui plus est, leur fille était accusée de participer à une résistance active à l'université. Nous devions la faire parler. Voyant que le Doloris ne dénuait pas sa langue, nous avons opté pour une solution plus radical. Nous avons pris ses deux frères, et la baguette sous le menton, on a ordonné à la jeune fille de nous dire tout. Elle déballa. Qui ne le ferait pas ? Seulement, elle ne connaissait pas nos ordres, et une fois la réponse obtenue, nous avons tuer le reste de sa famille sous ses yeux. J'ai pu apercevoir clairement la terreur dans ses yeux. Son teint est devenu blanc. Elle devenait littéralement folle. Oui, folle, je ne rigole pas. Elle ne bougeait plus, la tête penchée, on aurait cru qu'on l'avait paralysée. Et c'est la vérité. La peur, le choc émotionnel l'a anéantie. Nous l'avons achevé sans l'once d'un remord. Et même un de mes hommes en a rigolé sur le trajet du retour.... voilà ma question : vous pourriez vivre avec cela sur la conscience ? Savoir que vous avez anéantis toute la vie d'une personne, sous ses yeux, jusqu'à la rendre folle, et que quelqu'un en a rigolé ? Voilà ce que c'est la vie quand on est proche du Seigneur des Ténèbres, c'est la mort et l'atrocité, chaque jour. Vous avez l'air d'avoir un mental d'acier Wills, mais croyez moi, ces scènes là; c'est à en vomir."

Rien n'était à rajouter. Mike ne culpabilisé pas de l'avoir fait... en fait, il s'en fichait. C'était un meurtre comme un autre, un énième meurtre après tant d'autres....
Il revint sur ce que dit Arthur :

"-Oui dangereux. C'est pas comme une drogue, mais vous vous sentez tellement puissant, tellement supérieur aux autres, puisque vous avez leur vie entre vos mains... que vous voulez recommencer, encore et encore... et ce n'est que le soir, quand vous vous couchez, que chaque visage, chaque cris, chaque "Avada Kedavra" lancé, qui vous repassent en mémoire, dans tout les détails... et là vous vous dîtes : "mais qu'est ce que je suis devenu ?!". Et le matin ça recommence, on vous ordonne d'aller tuer quelqu'un, vous le faîtes, et le soir ça recommence... pour moi ça a duré environ 2 ans. Chaque soir. Mais, je vous rassure, on s'y habitude. Maintenant je n'y fais même plus attention... mais deux ans, à vivre c'est long... surtout quand vous avez 17 ans. "

Le professeur en créature magique resta un moment silencieux, assit sur le siège de son bureau, et réfléchissait à ce qu'il pouvait bien dire pour prouver que le poison pouvait être une arme lente et efficace dans la rapidité; mais tout prouvait que non : il y avait le boisson qui aveuglé, d'autre qui rendait mué et certains faisait sécher la peau en un rien de temps; mais aucun n'était rapide, soit s'était à ingérer ou mettre dans une seule surface du corps, et n'importe qui sait que l'on ne fait pas ça furtivement. Il fut donc bien obligé de se rendre à l'évidence par une moue légère et de reprendre ses activités, comme de rien n'était, en rangeant ses accessoires de cours dans une malle, à main nu bien sûr quand il remarqua qu'il avait toujours cette fine marque sur le poignée qui lui montrait qu'il n'était pas apte à utiliser une baguette.

Puis Mike se mit à raconter sa vie, ou du moins une nuit de celle-ci ce qui fit bailler Arthur, malgré qu'il tenta de le faire en silence pour que Miles ne le remarque pas. Il donna cependant la chair de poule au professeur, entendant décrire la mort de deux enfants et la folie de leur grande soeur. C'était surement horrible à voir comme à ressentir, détruire la vie de trois personnes en une minute, comme une banalité. Arthur devait cependant avouer qu'il trouvait simplement la manière de tuer – couteau sous la gorge – qui choquait Wills, et non la mort de trois enfants.

- Pour tous vous dire, Mills, je n'ai jamais aimé ma période durant l'enfance – les wagons seuls sont si triste – donc la mort de ses enfants ne me met pas dans un tel état de choque que vous le pensez, donc loin l'idée d'en vomir. Cependant, les mangemorts n'ont pas de meilleurs idées plus... belle, qu'égorger plusieurs personnes ?

De plus, la fille avait du le chercher et n'avait qu'à avouer ce qu'elle avait à dire avant, peut-être qu'ils seraient morts mieux.

- La conscience n'a aucun lien là-dessus selon moi. Il suffit de trouver des raisons à ces faits et tout problème et règle.

"-Des idées plus belles ? Plus belles en quoi ? En meurtres ? La mort est déjà quelque chose de magnifique à voir, déconcertante, mais magnifique. Voir la vie partir des yeux de sa victime est... alléchant. Nos actes reflètent juste ce que l'on pense : si l'on veut vivre, mieux vaut nous suivre. Mettez-vous devant moi alors que j'ai un ordre du seigneur, et vous finirez par terre, un impact vert sur le crâne... "le beau meurtre" n'existe pas. Ce qui est beau, c'est pourquoi vous le faîtes."

Wills avait beau être cultivé, intelligent, censé, et même logique.... il n'en demeuré pas moins ignorant sur le meurtre et la mort. Ou alors.... ce refusait-il a le savoir ? Peu importe, Mike s'en fichait. Il reprit rapidement :

"-Selon vous, peut-être. Nous verrons quand vous serez devant le fait accomplit. Quoiqu'il en soit, si cela ne vous fait rien, je vous félicite, vous êtes bien gâté de ne pas avoir à subir cela !"

Il sourit, et regarda la salle, puis, une pensée, aussi brève fut-elle, lui traversa l'esprit, et l'intrigua :

"-Désirez-vous Le rencontrer ? Ou resterez vous bien sage derrière vos bocaux, attendant que votre dernière heure vienne ?"

- Belle dans le sens de belle à voir... Regarder les yeux d'un homme se blanchir pendant qu'il marche dans la rue à la manière d'un mo... inférieur allant au travail. Une mort aussi étrange que envoûtante, voilà ce que j’appelle "belle mort".

La réponse d'Arthur paraissait morbide : voir un homme mourir sans le savoir était étrange à s'imaginer; mais pour Wills, s'était plutôt logique. Qui préférerait voir un homme être égorgé que la mort du professeur ? Ça faisait sourire Arthur et finit par écouter à nouveau le professeur de magie noire.

- Je remercie Poudlard et mon comportement pour m'en rendre insensible, alors !

Mike proposa ensuite à Wills de rencontrer le seigneur des ténèbres, ce qui n'était pas au déplaisir du professeur. Il fallait avouer qu'il imposait au près de lui plus de respect que de crainte, et de plus, il avait un dicton qu'il s'était fait il y a trois ans en rapport avec Vous-Savez-Qui : "si on l'a craint, il vaut mieux suivre ses pas que la fuir; car dans le premiers cas on ne craint rien". Arthur fut donc content de la proposition.

- Ca serait avec plaisir, si accepterait je viendrais d'ici-là.

"-Belle à voir.... concept intéressant, vous aurez tout le temps de travailler dessus pendant votre vie."

Il est vrai que la mort est une chose magnifique, mais la mise en scène était souvent mit au second degré... et Arthur piqué la dessus : pourquoi ne pas glorifier la mort, en la montrant belle ? Oui, concept intéressant. Il ne restait plus qu'à le mettre en oeuvre... mais est-ce que Wills aura le courage de l'appliquer ? Mike avait hâte de le savoir ! Quoi qu'il en soit, le jeune professeur voulait voir le Seigneur des Ténèbres, le pauvre... il ne savait pas à quoi s'attendre. M'enfin, c'était son choix d'avoir accepté hein ? Mike sourit, puis regarda Wills, un sourire un peu sombre aux coins des lèvres :

"-Hé bien, dans ce cas... je ne peux vous le refuser. Je vais m'arranger avec lui pour que vous le rencontriez, je partirai ensuite, cet entretien ne sera pas miens.... retrouvez moi demain soir, après le dîner, au portail du Domaine."

Il se prépara à partir, quand il se retourna, une expression d'oubli sur son visage :

"-J'ai failli oublier, prenez votre baguette, et surtout, préparez vous psychologiquement, c'est un conseil."

Il sortit de la salle, et salua le professeur depuis le couloir, par un simple : "A demain Wills." .... Mike savait qu'il viendrait... mais il aimait se dire qu'il aurait peur... "peur" voilà une bien belle expression n'est-ce pas ?

HRP : répond, et puis on met fin au RP, si tu pouvais commencer le RP au manoir des Malefoy ? Je te donne l'accès ;)