Inscription aux cours de l'Histoire de la Magie.

Si la vie était un rayon de soleil comme ceux qui transperçaient les carreaux de la fenêtre brillante du bureau de Professeur Morrigan, les Mangemorts auraient déjà fondu depuis un moment, vu la chaleur et le bonheur qu'ils donnaient. Cela aurait été comique à regarder. Mais trêve de plaisanterie, aujourd'hui il fallait préparer les cours en Histoire de la Magie. Ce n'était pas très compliqué de s'y mettre mais, c'était l'idée de devoir dire des horreurs sur les anciens Héros et de féliciter les Méchants devant une bande d'élève assoiffer d'histoires glauques et sensationnelles. Pourtant l'Histoire de la Magie n'avait rien de drôle, il fallait comprendre le passé pour construire un futur basé sur des erreurs révolues. Des erreurs révolues ? C'était une expression pour dire que ces erreurs ne se reproduiraient plus, mais hélas ...ce n'était plus vraiment le cas.

En bref, Soran avait décidé de mettre une annonce dans le Hall de Poudlard pour aider les jeunes à s'inscrire à son cours, qui était pour eux, très barbant. Pourtant, Morrigan savait y mettre du coeur et de l'entrain quand il avait envie de faire passer des messages. Malheureusement, cette envie avait disparu depuis les tristes évènements derniers... Alors depuis, ses cours devaient être sombres et directs, comme l'avait exigé le Maître en personne à tous ses subordonnés. C'est pourquoi ces annonces étaient plus que nécessaire, sinon Soran pouvait être à tout moment renvoyé ou, au pire, être tué. Mais de toute façon, à quoi bon vivre dans un monde d'exigences et de supplices, n'y avait-il plus aucune âme charitables dans ce maudit château ? Il ne faisait plus confiance à personne ... Et il avait raison, pensait-il. Ainsi, quand il remonta dans son bureau, il espérait trouver quelques élèves intéressées, mais pour l'instant, personne ne s'était décidé apparemment.
De toute manière, il n'avait plus qu'à attendre toute la journée pour que quelqu'un daigne venir le voir. Il s'installa à son bureau, prit un parchemin et une plume pour y écrire les prochains inscrits. Soran posa ensuite sa tête sur le dossier de son siège, prit sa baguette et s'amusa à invoquer par un Avis, de minuscules oisillons.

Si un élève décidé de s'inscrire au cours, il n'avait qu'à se rendre dans son bureau, qui se trouvait dans la pièce en face de la salle de cours et de frapper.

- La journée va être longue, pensa-t-il.

Et encore un cours qui demandait une inscription. Je me trouvais dans le hall d'entrée en face du panneau d'affichage sur lequel était affiché une note invitant les élèves à se rendre dans le bureau du professeur d'histoire de la magie afin de s'inscrire à se cours. J'avais du mal à comprendre pourquoi il fallait s'inscrire à tout les cours puisqu'il devrait être obligatoire mais étant préfet de ma maison, je me devais de montrer l'exemple alors je n'avais pas l'intention de discuter. Je tournais les talons pour monter le grand escalier jusqu'au quatrième étage où, d'après la note, se trouvait le bureau du professeur. J'avançais dans le couloir jusqu'à la porte sur lequel était écrit "Bureau de Soran Morrigan" Je savais qu'il s'agissait du professeur d'histoire bien que je ne l'avais encore jamais rencontrer. Je frappais deux coups à la porte mais pas des coups que personne ne pouvais entendre mais des coup assez fort pour ne pas passer inaperçus mais pas trop non plus afin de ne pas déranger les personnes qui se trouvaient autour.

Endormi, un léger filet de bave scintillait le long de ses lèvres, sa tête reposant sur le dossier de son siège pivotant. Soran s'était endormi après quelques heures. Quand soudain, quelqu'un frappa à la porte, ce qui le fit sursauter, au point qu'il ne se souvenait plus, pendant un instant, d'où il se trouvait. Mais il reprit conscience de lieur et de l'heure, et il se leva de son fauteuil pour faire un peu d'ordre dans les papiers qui trônaient sur son bureau en acajou orné de petites gravures en forme de feuilles d'érables. Alors, une fois tout mis en place, il se racla la gorge et de sa voix fine mais sévère, il dit :

- Entrez !

Le professeur Morrigan devait faire bonne figure, mais le stresse commença à lui tordre le ventre. Pourtant, il se doutait qu'il s'agissait d'un élève, et non pas d'une mauvaise nouvelle apporté par un Démon de la Mort.