Local de Vol ~ Professeur Copyfield

Bureau mis à jour.

Beau bureau :O

Alors c'était ainsi ? Stefan voulait chercher les embrouilles avec elle ? très bien... elle allait pouvoir s'amuser un peu. S'amuser, dans une situation pareille n'est pas commun n'est-ce pas ? Normalement, quand à 12 ans vous êtes convoqué d'urgence chez le directeur de l'école, en sachant pertinemment qu'il a une dent contre vous, vous flippez, vous n'êtes pas content, votre sourire malicieux et mesquin ne s'étend pas au fur et à mesure que vous avancez vers votre destiné, certainement tragique... et parfois même vous pleurez. Alors... alors, pourquoi elle ne serait pas comme ça ? Pourquoi n'était-elle pas l'élève modèle qu'on attends d'elle ? Peut-être parce qu'elle est avancée psychologiquement pour son âge... peut-être parce qu'elle n'en avait plus rien à faire de ce monde de merde ? Quoiqu'il en soit, elle partait confiante de son cours d'Histoire de la Magie... un cours qui s'était déroulé dans les règles de l'art. Trois élèves attentifs, 4 qui discutent et s'amusent entre eux, et le reste qui s'offre une deuxième nuit bien méritée. Olivia faisait partit des trois premiers... et jusque là, tout laisse à penser qu'elle ne veut pas aller à ce satané bureau.. hé bien, si ! Elle a hâte de voir ce directeur paniquer quand elle le regardera, avec ce regard si noir et pas habituel pour une jeune fille, peut-être même pas habituel pour n'importe qui. Un regard méprisant, méchant, pesant, noir, et pourtant torturé, douloureux et criant à l'aide... un regard qui faisait froid dans le dos à ce qu'on dit.

Elle arriva rapidement à ce local de vol comme on l'appelait à Poudlard, elle ne frappa pas, elle entra directement, refermant la porte immédiatement, sans se retourner, en la poussant simplement d'un coup de baguette. Elle arriva au niveau du bureau, et sourit à son directeur. Elle n'attendit pas la permission pour s'asseoir, après tout, les courtoisies, très peu pour elle.

"-Bien le bonjour professeur."

Il était souriante, presque heureuse. Elle rigolait presque. Un large sourire machiavélique sur son visage, et fixait Stefan dans les yeux. Décontractée sur le siège, les bras détendus sur les accoudoirs... elle attendait ce face à face depuis un bon moment.

Ah ! Un homme bien seul et tourmenté ce Stefan... fou et tourmenté. Il pensait réellement que son petit jeu de politesse allait servir à quelque chose ? Haha ! Elle en riait d'avance de la fin de cette convocation... nul. Le résultat serait nul. Il n'aura rien apprit... à moins qu'elle ne se décide à rire, et à dire ce qu'elle voulait, faisant avancer leur intrigue ridicule d'un côté... ou de l'autre. Elle pouvait dire des choses en sa faveur, ou contre elle. Elle pouvait se donner le titre de celle qui aura violenté une autre jeune fille... elle sera traitée de folle, mais qu'importe, c'est déjà le cas. Elle devait y réfléchir. Elle verra bien selon Stefan... si il semblait avide d'informations, elle pourra lui en donner, sinon, elle ne lui dira que ce qui s'ets réellement passé, la stricte vérité... et une vérité bien étrange puisque même Olivia ne savait pas ce qui avait prit à cette jeune fille... elle avait d'abord cru à un effet secondaire de l'alcool, ou encore un Bad trip... cependant en ce renseignant un peu, elle avait apprit que Nina était le genre de fille un peu coincée quand ils 'agissait de sortir du règlement, vous voyez le genre ? Une simpliste en fait. Rien d'original, et rien dans le ventre... pathétique.

Ah ! Ca commençait enfin, c'est qu'elle avait presque attendue quand même. Comment ça la "catastrophe" ? Il se prend pour qui ? Comme-ci il y avait eut un tremblement de terre dans le hall de Poudlard... Olivia ne put retenir un petit rire, certes mesquin, mais enfantin. Amusé, un peu taquin, comme quand on dit une bêtise, hors contexte.

"-Une catastrophe ? Ca ? Vous rigolez ? ..."

Elle reprit son sérieux avant de continuer :

"-Après tout, j'aurai été dans son cas, aurait-on appelé les témoins comme si c'étaient eux les coupables, sans preuves ? Avec un jugement hâtif et infondé ? Si c'était Josh ? Si c'était Lucas ? Si c'était un professeur ? Je ne crois pas ... à vrai dire, je pense même que vous avez quelque chose contre moi."

Elle marqua une pause avant de sourire légèrement, cette fois, un sourire froid et menaçant :

"-Peut-être est-ce le simple fait que je suis aux ordres du Lord ? Ou peut-être encore, et je pense que c'est plus probable, le fait que moi, contrairement aux autres, je ne me laisse pas marcher sur les pieds par vous... je sais parler, je sais m'affirmer, je n'ai pas toujours raison, c'est bien vrai, mais au moins j'expose ce que je pense, et vous voulez savoir ce que je pense là ? Que vous n'acceptez pas le fait qu'une gamine de douze ans vous cherche de la façon que j'emploie... soyez honnête au moins, et arrêtez de vous cacher derrière des politesse à deux balles hum ?"

Elle se remit à l'aise dans le siège car elle s'était décollée du fond en velours pour s'approcher du bureau et que tout ses mots soient clairement audibles. Elle continua doucement, et bien plus agréablement :

"-Alors, qu'est-ce que je faisais à ce moment là ? Autant être franche, je pleurai, j'étais dans le coin sombre là-bas, sur le banc... quelques minutes plus tard, Gregory est venu à ma rencontre, on vaguement discuter, gentil garçon, un peu surfait, mais sympathique, lui aussi il ne se laisse pas marcher sur les pieds, quoiqu'il est un peu fayoteur... m'enfin, ça se compense... donc on a discuté, tranquillement, il me donnait des leçons, après tout, j'ai toujours quelque chose à apprendre non ? Et puis... elle est arrivée, elle valsait presque en fait... ouais c'est exactement ça, elle dansait avec elle même. Elle est venue jusqu'à nous et nous a vaguement parlé, dans un langage peu compréhensible, et finalement s'est effondrée. Vous voulez mon avis ? C'était un gros Bad Trip. Après..."

Elle marqua une pause, et en repensant à ce qui était arrivé, elle sourit, contente, satisfaite, heureuse. Elle avait vraiment adoré. Elle s'était sentit elle-même. La haine, la colère, la douleur, le chagrin, la rage, dans ses yeux, elle avait tout fait sortir.

"-Après j'ai usé d'un sortilège sur elle, qui après tout, à certainement accentué son cas je pense."

Elle fixa Stefan pendant un long moment avant de faire, sur un ton chuchotant, comme-ci elle ne voulait pas qu'on l'entende :

"-Autre chose ?"

Quel était le sortilège ? quel était-il ? Hum... alors, est-ce qu'elle dit la vérité, ou est-ce qu'elle la masque ? Est-ce qu'elle se jette dans une eau pleine de requin juste pour l'adrénaline, ou bien, préférait-elle rester sur une terre un peu floue, mais certaine ? Tout était posé. Il lui suffisait de choisir. D'un côté, elle risquait gros, ou pas, tout dépend de Stefan, et des relations de Olivia, certaines étaient en mesure d'annuler cette fâcheuse erreur... de l'autre côté, elle risquait bien moins gros, et pouvait s'en sortir en deux temps trois mouvements comme disent ces crétins de moldus. Alors verdict ?

"-Hé bien... je vous avoue que je ne sais pas plus que vous ce que c'était. J'ai agité ma baguette, comme d'habitude en fait, et elle a commencé à voler, et s'est stabilisée en l'air... C'était assez étrange, mais amusant."

Elle replaça ses cheveux en souriant sadiquement. Voir ces sortes de scènes ne la traumatisent pas, au contraire, elle adore ça... voir ou comprendre, que la victime explose de douleur, c'est... jouissif. Avouez le, nous souhaitons tous voir quelqu'un souffrir, religieux ou pas, on veut tous faire du mal à son prochain ? Et pourquoi ça ? Parce qu'on est égoïstes, et que l'on est persuadé que si nous nous avons souffert, les autres aussi... on se voile la face par un système "égalitaire" tel que le dicton soit "Souffrez comme moi pour me comprendre ", et on oublie bien vite le véritable dicton de la fraternité : "Attendez, je vais vous aider" et ce, dans n'importe quelle circonstance. Que l'on soit riche ou pauvre, blessé ou entier, poli ou impoli... quoi qu'il en soit, nous devons voir plus loin que le bout de son nez... et avec des gens comme Olivia, ce n'était pas prêt d'arriver.

"-Je pense que vous avez des professeurs qui en savent un peu plus que moi n'est-ce pas ?"

Elle faisait évidement référence au professeur de magie noire... un peu surfait lui aussi, mais bon, il était un grand mage noir, c'était certain, il saurait trouver ce sortilège en moins de deux secondes, elle en était persuadée... mais après, que se passerait-il ? C'était un bien grand mystère qu'elle avait en face de sa personne... Enfin, comme d'habitude, elle le résoudra, avec des sacrifices, mais elle s'en sortira.

{ Stefan, oublis pas les 10 lignes. }

Miss... Je vais entrer dans votre esprit pour tenter de découvrir ce qui s'est réellement passé tout à l'heure.

HRP ---> C'est 7 lignes minimum, pas dix. Mais si tu veux, tu peux faire un referendum pour augmenter la dose de RP

{ Excuses moi alors, j'ai pas l'habitude d'avoir que 7 lignes ^^ }

Entrer dans son esprit ? A elle ? HAHA ! Il rigole hein ? Personne n'a le droit d'entrer, est-ce clair ? PERSONNE ! Pas même ce foutu directeur ! Pas même ses saletés de professeurs, pas même son père, ni sa sœur... ni... personne ! Son esprit était à elle, et elle comptait bien que cela lui reste en place. C'était un tout. Son esprit et elle était en parfaite harmonie, et en aucun cas, elle ne voulait qu'une pourriture vienne envenimer sa conscience et ses souvenirs. Après tout, n'est-ce pas la plus belle chose ? N'est-ce pas notre fierté, notre honneur que d'avoir une machine aussi performante que celle-ci ? Pour Olivia, c'était ça, et celui des sorciers était évidement plus avancé que celui des moldus. Est-ce aussi simple que ça ? Non. La réalité réside en fait dans le fait que les moldus n'arrivent pas à utiliser assez de puissance de leur organisme, contrairement à un certain type d'humain, qui eux, maitrise en grande partie leur puissance psychique.

Elle s'approcha du bureau, l'air intrigué... qui changea rapidement pour un regard menaçant et assez... déstabilisant venant d'une fille de douze ans.

"-Je vous conseil de ne pas essayer."

Elle resta là, à fixer Stefan, elle ne détournait pas le regard, le dévisageait. son regard était empli de haine... si elle était assez forte, elle aurait tellement voulu le tuer, sur le coup, sans qu'il puisse réagir... haha ! Évidement, elle n'est pas assez puissante, un Avada est digne d'un grand sorcier... et pas d'une fillette. Elle en avait conscience et le vivait bien..; tout savoir, d'un coup, c'était chiant à la longue, les nouveautés sont assez... intéressante peut-on dire.

Elle se remit au fond du siège, toujours aussi assurée, toujours le regard implanté dans celui de Stefan. Et maintenant ? Qu'allait-il faire ? Il allait la forcer ? Il allait entrer dans son esprit par effraction ? Il allait la torturer ? Elle doutait un peu... cependant, par mesure de sécurité, elle ferma son esprit aussi bien qu'elle le pouvait... certes ce n'était pas gros, Stefan n'aurait aucun mal à y entrer, cependant... c'était relativement ingénieux de sa part et de son âge.

Olivia releva son corps, non sans se mettre debout, elle se mit juste droite, et furieuse elle lança :

"-Je m'en fiche bien de ces deux vies ! Bordel ! Je n'en ai rien à faire ! Qu'elles crèvent ! Ca me soulagera !"

Elle le regardait d'un de ses regards les plus noirs. Il avait réussit à la mener là où elle espérait aller... là où elle voulait aller. Son subconscient était tel qu'il se voulait indécis. Il ne savait plus où se mettre, et quelle voie adopter. Et ce depuis bien des années. Souvent la violence l'emporte sur le contrôle d'elle-même... et ça peut rapidement donner une jeune fille pas si jeune que ça. Furieuse, cruelle et assez... assez folle. Oui, c'était le mot. Elle était à moitié folle lorsqu'elle entrait dans cette rage que nous connaissons tous, celle qui nous emporte là où personne ne peut nous suivre, qui nous fait agir contre nos volontés, et qui surpasse toutes les règles.

Il continua son baratin et finalement... et aussi étrangement que cela puisse paraître, elle se calma... elle le regardait toujours de son regard perturbateur, toujours le souffle rapide... cependant, la grimace avait laissé place à un large sourire. Un sourire aussi diabolique que satisfait, que coléreux que joyeux... elle était dans ce que l'on appelle "la phase intermédiaire". Elle était capable de tout, enfin dans ses capacités évidement. Un rien lui ferait péter un câble, et elle basculerait dans son véritable côté noir... celui qui lui a été attribué à sa naissance, la contre-partie de son don... une contre-partie bien lourde pour une enfant.

Stefan leva sa baguette, à ce moment même, elle sortit la sienne et lança :

"-Expelliarmus !"

La magnifique baguette en bois de Stefan lui atterrit dans les mains. Il y avait du bon à être un enfant. On nous sous-estimait toujours... et quand ça nous tombait dessus, on était bien embêté. Elle avait toujours sa baguette pointée sur le directeur... Oh ! Elle savait bien qu'il n'avait pas besoin de ça. Elle voulait juste s'amuser. Qu'importe qu'il entre dans son esprit après tout, il n'y verra rien, rien de plus que ce qu'elle a dit... avantage des sortilèges informulés, ils ne restent pas en mémoire. Elle le regarda, avec un sourire certes plus amusé, mais intriguant toujours. Elle lâcha un petit rire, enfantin, pleins de sous-entendus, avant de s'adresser à son professeur :

"-Vous voulez entrer dans mon esprit hein ? Et pourquoi, moi, je n'y rentrerai pas dans le vôtre ?"

Elle sourit encore une fois, avec un air interrogateur narquois. Elle n'avait presque pas conscience de ses actes... en fait, elle les exécutait, sans se demander pourquoi, elle les faisait. Les sourires, les regards, tout venaient sans qu'elle même s'en rende compte...

"-Dîtes-moi professeur... où est l'étendard du Seigneur des ténèbres, qui est obligatoire dans toutes les salles importantes de l'école ? Votre bureau en fait partit, peut-être l'avait vous mit de côté, ou peut-être est-il caché ? Lord Voldemort serait très contrarié si il venait à l'apprendre... or j'ai avec mes droits de chef de la Voix Sorcière, la possibilité de rencontrer un de ses bras droit, qui pourrait éventuellement me mener à lui... si en personne je lui explique cela, ce serait désastreux pour vous..."

Elle marqua une pause, le temps de prendre du souffle. elle tenait fermement dans sa main gauche la baguette de Stefan, et son bras droit, au bout duquel était tenu sa baguette, était tendu dans la direction de Stefan.

"-Mais... j'avoue que le jeu ne serait pas marrant. Si je vous dénonce, je n'ai plus de soucis à me faire dans cette école... je contrôle tout, ou presque. Vous êtes un peu celui qui limite mes actes, et tout les élèves devraient vous remercier, sinon... sinon je pense que cela ferait longtemps qu'il y aurait des pendus dans les toilettes. Si je vous dois donc cette limite, je ne peux pas la perdre, enfin, je ne veux pas. Vous ne m'aimez pas, et je ne vous aime pas, nous nous repoussons, et cela créé un lien, donc une vie... vous ne voyez pas cela comme ça ?"

Elle lâcha quelques secondes Stefan du regard pour fixer les tableaux présents autour d'elle. Elle replongea ses yeux dont la pupille était complètement dilatée, et d'un noir intense :

"-Vous ne pouvez pas savoir à quel point j'ai envie de vous dire ce que j'ai fais à cette garce... ça me démange, et je pourrai, sans problème. Cependant, n'est-ce pas trop facile ? Remarque, vous avez monsieur Miles, il sera vous décrire le sortilège mieux que moi... à moins que vous ne le connaissiez. Autrefois, enfin c'était il n'y pas si longtemps que ça, auror était votre métier à ce que j'ai cru comprendre ? Ah ! La belle tragédie de la chute du Ministère... et de sses fonctions inutiles comme celle-ci. Les exécuteurs, eux, font bien mieux leur boulot, ils écoutent et remplissent les contrats du Lord... sans question, sans soucis de moral... j'ai cru entendre dire que les Aurors avaient un code d'honneur ? Le respectez vous Stefan ?"

Un sourire malicieux qui ne correspondait pas avec son regard de haine... une jeune fille bien chamboulée par les événements de sa courte vie.

Elle attendait la réponse tardive de Stefan. Un sourire en coin. Alors, le pauvre garçon était sans défense ? Perdu face à elle ? Elle était déçue. Elle l'avait pensé courageux et impulsif, tel un grand sorcier... il n'était même pas un quart de cela. Il n'était presque rien. Il se croyait supérieur à elle parce qu'il était plus âgé. Ridicule. Elle était son égale, et de loin. Voulait-il contester ça ? Qu'il le fasse, elle rigolera. Le moment qu'ils vivaient était la preuve irréfutable de cette égalité magique. Elle, gamine de 11 ans, ayant un don magique, avait désarmé un ancien Auror, statué comme étant un Sorcier Légendaire ayant marqué le monde de la magie... alors, où était passé la puissance ? l'orgueil ? Le désir ? Le pouvoir ? Tout cela avait-il disparu chez lui ? C'était fâcheux.

Soudain, une baguette vint se poser dans son dos, et un bras lui entoura la gorge. Une voix lui demanda si c'était fini tout ça. Olivia éclata dans un rire d'enfant. Un rire certes d'apparence d'enfant, mais qui laissait supposer une certaine maturité intérieure. Vous le connaissez bien ce rire. Celui qui nous fait mal au ventre en classe avec nos amis, celui qui nous vient soudainement dans la rue... un rire franc et direct. Elle regarda froidement Stefan, avec un sourire diabolique sur les lèvres. Elle ne faisait même pas attention à Mary, elle s'en fichait. La confrontation était entre le directeur et la jeune fille, cette salope n'avait même pas d'intérêt aux yeux de Olivia.

"-Alors monsieur ? Vous n'osez pas répondre ? N'avez-vous donc aucun courage ?"

Elle le regarda, avec insistance, toujours en oubliant la directrice de sa maison. Elle reprit directement après, avec plus de violence et de colère :

"-Osez être honnête sale lâche ! Je sais bien que vous n'allez pas répondre, pas avant que les baguettes que je tiens dans mes mains ne soient dans les vôtres ! Quel loyauté que d'attraper une enfant à deux ! Quel puissance ! J'avoue que je ne pourrai pas faire mieux !"

Elle rigola encore, et encore. Un fou rire la prenait et elle n'arrivait pas à s'en défaire. Puis, quelques minutes après, enfin, le calme revint dans la pièce. Elle sentit la baguette de Stefan vibrer dans ses mains, elle fit un geste rapide et brusque et l'envoya de l'autre côté de l'immense bureau, dans un recoin sombre et éloigné. Au contraire, elle gardait sa baguette pointée sur Stefan, et la menace insignifiante de Mary la laissait incrédule. Elle regardait toujours Stefan avec insistance...

{ Toute insulte dans ce message n'est absolument pas destiné aux joueurs ! Restons dans un cadre RPG ! }

Note HRP : Moi je veux bien mais là... je peux pas répondre ^^J'ai rien à dire ^^ Continue encore un peu tout seul et laisse moi quelque chose pour répondre

J'aimerai juste que tu ne me lances pas le sortilège d'oubliette

Un moment... juste une seconde, une secousse, un mouvement de tête, un geste furtif, qui occupa son esprit moins d'un dixième de seconde, et déjà Stefan avait réussit à entrer chez elle. Dans son intimité, tout n'était que noir, sombre, ténébreux et triste. Rien ne brillait, tout était mort ou figé. Une lueur brillait au loin, mais jamais, ô grand jamais, elle ne put l'atteindre. C'était la libération, la pureté, un nouvel idéal. Un idéal tant convoité et voulut. Qu'y avait-il ? Elle ne savait pas trop. Peut-être un grain de bonté. Ou encore, un minimum de "normalité". Elle en rêvait, sans savoir de quoi il s'agissait réellement, et elle avouait que c'était ça le plus merveilleux et convoité : le mystère. La surprise d'avoir une nouveauté, sûrement bonne.

Soudain... néant. Plus rien. Comme une perte de mémoire. Elle avait tout perdu. La lumière s'était éteinte, les corps et les formes blasés avaient disparus... plus rien. Elle était seul dans le noir. Les ténèbres l'entourant, l'oppressant et l'obligeant à repousser son esprit. Elle se tenait la tête. Elle avait mal, horriblement mal. Un sifflement intense et aiguë, un bruit assourdissant, et une atmosphère pesante. Elle commençait à tourner de l'œil. Elle tomba à terre. Son esprit s'abandonnait entièrement à l'envahissant.

Révélation de lumière, est-ce l'idéal ? Non. C'était le dur retour à la réalité. Elle était figée, et ne pouvait pas bouger, cependant, enfin, elle pouvait articuler et réfléchir pleinement. Mary la tenait encore, la baguette dans le dos. Une simple pionne au service d'un bouffon. Le roi était évidement le Lord, la reine était encore cachée dans l'ombre. Hé oui, Olivia le savait, enfin, elle le pensait, sans preuve. Stefan n'était que le bouffon du Lord, et celui-ci s'en servait pleinement. Elle ne savait pas pourquoi, ni comment, mais, Stefan n'avait pas grand pouvoir, ça c'était certain. Le directeur de l'école attrapa et la baguette de Olivia et la sienne en deux mouvements. Il posa la sienne sur le bureau et cassa celle d'Olivia sous ses yeux. La sienne, vraiment ? Haha ! Non. La baguette noire comme la jeune fille l'appelait, était délicatement posée dans sa mallette au dortoir. Celle-là était une reproduction identique, à une différence prêt : elle était faîte pour exécuter un sort bien précis que aucune autre ne pouvait faire. Un sort qu'Olivia connaissait de nom parce qu'on lui avait dit, mais elle ne connaissait pas les caractéristiques. Ce sortilège était à l'origine du profond coma de Line. Ne soyons pas fou, l'espèce de danse que la jeune fille avait effectué avant de s'effondrer devant la chef de la V.S était juste le symptôme d'un stresse intense, d'un choc émotionnel, ou simplement les effets secondaires de certaines substances. Si rien ne lui avait été fait, voilà déjà plusieurs jours qu'elle serait debout. Olivia était bel et bien à l'origine de ce mal... mais sans le savoir. Elle savait qu'elle avait lancé un sort, mais que c'était celui-ci qui était à l'origine de toute cette mascarade, ça la dépassait. Elle s'en fichait en fait. Nina Line n'était rien d'autre qu'une broutille. Si elle y passait, tant mieux, si elle survivait, tant mieux, qu'importe ? Le résultat sera le même.

Il en était fier, Stefan. Il était fier d'avoir cassé la baguette magnifique de la jeune fille. Il se trompait. Il se trompait sur toute la ligne, et pour cause, il ne pouvait pas savoir. Tout ces détails n'étaient même pas dans la tête d'Olivia, elle n'en avait pas conscience. Le Lord le savait, Mike Miles le savait, Grace Weaslay le savait, Maxime Storm le savait... mais la jeune élève, elle n'en connaissait même pas un centième. Alors, ici, Stefan partait loin, dans un trip où personne ne pouvait le suivre, et il en payera les conséquences à son retour. Elle le regarda d'un regard diabolique et un sourire machiavélique. Foncièrement mauvais et moqueur. Elle lâcha sur un ton ironique et narquois, toute fois, sa voix se faisait douce et lente, sans stresse, sans problème, sans mal... elle était calme et tout à fait elle-même.

"-Oh, mais ce n'est que le début..."

Et la suite... la voilà.