[RPG]A la tombée de la Nuit... ( Arthur Wills)

Il n'y avait qu'un endroit à Poudlard où Soran pouvait le professeur Wills à cette heure, c'était sûrement dans son bureau. Il avait besoin de lui demander une chose sur les gobelins dont il avait besoin pour un prochain cours sur la guerre entre gobelins et sorciers. Il ne se souvenait plus si les plus dangereux étaient ceux à dents longues, ou à griffes empoisonnées, ou pire encore ...Enfin Soran avait besoin de questionner Arthur, car sa mémoire n'était plus très bonne depuis quelques temps. C'est ainsi qu'il se dirigea au bureau du Professeur Wills, assez tardivement d'ailleurs. Soran espérait ne pas le déranger en pleine séance de torture d'une quelconque bestiole qui aurait un cri aussi ridicule qu'énervant... En marchant dans le couloir du sixième étage, il pouvait entendre au loin le chant des oiseaux virevoltant à leur aise au dessus de l’aqueduc, tout en admirant un merveilleux couché de soleil. Serait-il romantique ? Nan quelle question, mais il fallait bien se reposer les yeux sur quelque chose de beau de temps à autres. La nuit n'allait pas tarder, les étoiles commenceront à se montrer rapidement, et la lune dévoilera toute sa splendeur. Soran avait longtemps confier à la Lune ses pires peurs et tout ce qu'il cachait au plus profond de lui, mais depuis peu, la Lune lui paraissait fade. Alors il avait arrêté de l'aimer. Lui en voulait-elle ?
Finalement arrivé devant la bureau de Wills, le Professeur Morrigan frappa trois coups à la porte de son collègue pour que celui-ci lui permette d'entrer, si encore, il fut là.

- Professeur Wills, c'est le professeur Soran, j'aurais besoin de votre aide ! annonça-t-il.

Alors que quelqu'un attendait à l'entrée du bureau du professeur de Soin au Créature Magique, Arthur se trouvait dans la forêt interdite agenouillé au près d'un arbre dont la mousse bruni faisait naitre une des races de champignons les plus venimeux au monde. Un scalpel dans une main, un bocal dans l'autre, il collectait ces pousses qu'il donnerait bientôt aux lutins de cornouaille pour les aider dans leurs croissance - bien que vénéneux, chez eux ils sont plus un inoffensif stimuli pour leurs croissance. Il est idiot, s'est vraie, de penser qu'Arthur risque sa vie pour celle de créature horripilante, mais que voulez-vous ? La réforme de son emploie par le seigneur des ténèbres n'aidait pas...

Le temps était clair vu du parc, enneigé vu de son bureau, mais de la forêt il était plutôt sombre, un vent glacial parcourait tout l'échine de son corps et le fit frémir. Il était très exactement "vingt-trois heures quatorze", le couvre feu était dépassé de puis plusieurs heures et les rondes allaient certainement commencées, avec le Lord et la confiance qu'il impose même aux adultes. Ils ne lui tardaient qu'une chose, terminer tous ce travail et partir dans son bureau, se reposer. Ses envies d'être mangemort partaient plus le seigneur des ténèbres prenait ses aises dans l'esprit des hommes.

La nuit dernière, simple rêve certainement, il avait vu le Lord s'approcher de lui, lui parler d'une voix envoutante et menacent et le faire tomber à ses pieds, après lui donner un coup par l'épiderme de son pied blanc, il en avait sursauté et il était tombé de son sofa, seul endroit où il dormait bien dans son bureau.
Mais maintenant tout ceci avait cessé puisqu'il ne s'était pas rendormit - à propos de ça, il avait enfin terminer, et en même temps qu'une glacial brise vint lui fouetter le visage il partit vers le château en pressant le pas, son allure physique l'aida quelques peu à ne pas s'arrêter en pleins chemin.

Une fois devant son bureau, il constata qu'un professeur attendait devant, ce qui lui fit sourire. Sourire de dégout bien sûr, il allait encore devoir parler, et il ne voulait que dormir. Mais tant bien que mal, il s'approcha en sortant son trousseau de clé et ouvrit la porte puis fit une remarque au professeur d'Astronomie, Soran Morrigan.

- Ce n'est pas en attendant devant mon bureau et en toquant que j'allais entendre... Mais entrez maintenant, si cette voix sorcière vous voit, on ne peux savoir ce qu'elle vous infligera - ou du moins comment elle vous dénoncera...

Puis Arthur grommela un "des enfants qui font le chaos en toute règle... on aura tout vu en six mois ici...". Puis il entra et s'essaya sur son sofa, pieds que le second sommet de celui-ci et dos contre le premier, puis il attendit qu'il lui parle.

Soran avait attendu une bonne trentaine de minute accroché à la poignée de la porte, pensant que le professeur Wills allait lui ouvrir tôt ou tard. Mais il ne s'attendait pas à trouver celui-ci en dehors de son bureau à une heure aussi tardive, et lorsqu'il se décida à ouvrir la porte du bureau, Arthur ne pu s'empêcher de faire une réflexion à Soran, tout en souriant amèrement. Mais Bon, Soran continuait de sourire bêtement pour faire bonne figure devant un collègue peu conventionnel.

Une fois entré dans le bureau, Soran s'amusait à observer les différents objets qui ornés les meubles tout autour d'eux. Il faisait attention également à n'en renverser aucun, sinon il sait qu'il devra le payer au prix fort... Soran déglutit à l'idée de faire des travaux généraux au compte de Wills, et il se chassa vite l'idée de la tête. Le professeur Morrigan observait alors son confrère se poser tranquillement sur le sofa, qui apparemment, occupé une grande place dans la vie du professeur Wills.

Soran, avant de prendre la parole, cherche un lieu pour s’asseoir, mais, au final, il préféra rester debout plutôt que de toucher à quoi que ce soit qui se trouvait dans cette pièce. Lui qui disait que son bureau était en grand n'importe quoi, ici c'était .. autre chose...

Un peu apeuré par le regard fixe du professeur qu'il avait dérangé à une heure où il devrait avoir l'envie d'aller se coucher, il toussa un peu avant de prendre définitivement la parole. Son air indécis lui donnait un charme innocent, que tout le monde appréciait.

- J'avais... J''ai une question à vous poser sur les gobelins, dit-il en marquant une pause.

Ses doigts se croisaient dans tous les sens, et pour faire partir un léger stresse, Soran fit quelques pas en faisant mine de regarder ailleurs, plutôt que de croiser le regard sombre d'Arthur, allongeait sur son sofa d'un marron assez étrange aux yeux de Soran, qui n'appréciait guère plus cette couleur rappelant le cuir des bêtes.

- Comme ma mémoire des créatures est pitoyable, pourriez-vous me dire quelle espèce de gobelin est la plus dangeureuse ? demanda-t-il enfin. J'hésitais pour ma part entre ceux à dents longues, ou à griffes empoisonnées, ou autre ...

Le cuir doux, confortable, du sofa avait cet effet amusant de faire sourire le professeur. C'était l'objet qui importait le plus à Arthur - après son révolver trafiqué, ses poisons cruels ou ses animaux captifs. Mais cette fois il n'affichait pas un sourire habituel, car à une heure si tardive il était pour lui de coutume normal de dormir et de se réveiller le lendemain, à neuf heure - qu'ils étaient bon ces horaires. Mais là, la venu de ce professeur blond énervait l'autre professeur, et aurait voulu claquer le professeur à la porte, mais bon. Si il avait risqué le couvre-feu, il était obligé pour Arthur de répondre à ses questions.
Celle-ci arriva bien vite d'ailleurs, une question sur les gobelins. Et à en attendre les pensés sur la question du professeur, il en rit. Il fallait dire que les gobelins étaient une espèce intéressante qui évolué souvent, comme l'homme, mais eux étaient plus lents. Ça avait d'ailleurs fait l'effet d'une discutions pimenté en 1934, quand... enfin bref : Arthur ne mit pas longtemps pour demander des détails à Soran.

- Monsieur Morrigan, il va falloir l'étoffer, cette question. Le gobelin est une créature la plus fascinante qui soit, et évolue si rapidement qu'ils seront devenu des sorciers de niveau légendaire avant que vos futurs enfants n'aient leurs premières dents. Donc dites moi l'année et je vous dirais qui, en ce moment là, était la meilleurs de leurs races.

La réponse d'Arthur avait provoqué chez notre professeur de Soin au Créature Magique un sourire, puis il posa sa tête sur l'accoudoir du sofa. Il était une chance qu'il n'arrivait pas à dormir en compagnie, sinon il serait déjà demain.

Soran avait posé une question simple, et Arthur lui reprochait cette simplicité. Il fallait l'arborait de plus de détail pour que le professeur Wills puisse enfin y répondre et qu'enfin les deux hommes puissent enfin aller dormir... Quelle méprise de la part d'Arthur. Les gobelins ne semblaient pas si compliqué aux yeux de l'historien. C'était navrant de voir qu'on connaissait si peu l'histoire pour ne pas penser instinctivement à la révolte Gobeline de 1612. Mais, pour savoir cela, il aurait fallu être un bon élève, ce qui d'après Soran, n'était pas vraiment le cas de ce cher Wills.

- Les plus dangereux en 1612, si bien sûr, vous le savez... Ce qui serait étonnant, je vous l'accorde, ajouta-t-il sur un ton agacé.

Se pouvait-il que la fatigue le fit devenir quelque peu irritant ? Soran avait mal à la tête après ses heures de recherches dans la bibliothèque, et ce corniaud de professeur, dont la spécialité était les créatures magiques, prenait un malin plaisir à retarder sa réponse tant attendu. Soran était assez calme d'habitude, mais l'accumulation de nombreuses mauvaises choses le rendait incertain dans ses agissements.

Couché sur le sofa qui était son seul meuble pour dormir, Arthur écoutait les précision faites par le professeur sur sa dernière question, et commentant ce qu'il pensait du quotient intellectuel de Wills, ce qui déplus fortement à ce dernier, mais tant bien que fasse. Il était fatigué, et ne voulait pas réagir. Il le ferait demain, ou jamais, selon son humeur et sa mémoire ce jours prochain.

Quoi qu'il en soit, Arthur connaissait la réponse à sa question, mais ce qui l'intrigua s'était que ce professeur qui faisait cour dans les étoiles s'intéresse à l'histoire. Il n'était pas moins étrange que même Arthur, qui pensait avoir une intelligence élevé, ne s'intéressait pas à cette matière, que voulait donc Soran dont sa matière ne demandait pas une grande culture général ? Mais tristement, il se résolu pour le moment à poser cette question et ce concentra sur celle de Morrigan.

- En 1600, les gobelins forgés depuis déjà longtemps vous savez, et ceux avec griffe ou ceux avec dents n'étaient que peu nombreux. Non, à cette époque, les "puissants", ce qui régnaient en maitre étaient les mieux équipés en armure et arme. Donc je dirais ceux qui tiraient à l'arbalète. Et pour info', je suis professeur de Soin au Créature Magique, donc il va de soit que je sache ça.

Il ajouta ensuite un sourire, il avait apparemment cloué le bec de ce professeur, et en était heureux. Maintenant, il allait partir, et Arthur dormir. Mais avant...

- Puis-je savoir pourquoi un professeur en Astronomie veux connaitre la distinction de puissance des gobelins en cette année ?

Devant son air énervé, Soran se recula un peu de Wills. Il y avait quelque chose qui n'allait pas avec cet homme, comme s'il pouvait ressentir ce que pouvait penser de lui Soran, ou alors, c'est qu'Arthur était vraiment quelqu'un d'insupportable... Soran n'en savait que trop peu de lui pour oser lui poser des questions qui pourraient le mettre en colère, et qu'ensuite lui permettraient de se venger sur Soran avec n'importe quel objet présent dans ce bureau, où jonchées des restes de créatures inconnus au nez du professeur Morrigan.

C'est alors, par miracle ou autre magie, Arthur répondit enfin à la question de Soran au sujet des Gobelins. Il se demanda comment pouvait tirer un Gobelin à l'arbalète avec des doigts aussi gras et crochus ...Mais inutile de reposer une question à Wills qui y répondrait sûrement dans trois heures.

Le sourire narquois du professeur en Soin aux Créatures magiques agaça quelques peu ce cher Soran, car il savait que Wills était fier d'avoir répondu à une question d'un tel niveau, peut être n'était-il pas si mauvais professeur après tout, pensa Soran en levant un sourcil.

- Arbalète, si vous le dites... dit-il doucement.

La seule question qu'Arthur posa au sujet de Soran, interpella ce dernier. Pourquoi Wills lui parlait du professeur d'Astronomie ? c'était incompréhensible ... Était-il aussi peu renseigner sur ces collègues ? Soran esquissa un sourire moqueur, et se retournant vers Arthur, il lui dit simplement.

- Parce que je suis Professeur en Histoire de la Magie, et non en Astronomie, Professeur Wills.

La réponse du professeur avait l'air de gêner quelque peu le second homme, comme si le mot "arbalete" paraissait improbable pour lui. Mais après tout, s'était vraie, et il n'allait pas s'amuser à inventer une histoire sur je ne sais quel légende pour ravir la jeune femme. Alors il souffla d'exaspération, et se coucha un peu plus profondément avant de débuter à demander au jeune homme si il pouvait partir, mais apparemment celui-ci avait réagit en premier et avait poser, en premier, une question - semblant s'accrocher pour rester dans son bureau. Mais tant bien que mal, il du répondre et c'est ce qu'il fit.

- Désolé, je ne savais pas. Il faut dire que je n'ai jamais porté tant d'importance à cette matière, alors je pense que j'ai du faire pareil avec son enseignant sans m'en rendre compte.

Et s'était pour le moins vraie : il fallait avouer qu'il n'avait parlé, en ce moment précis, qu'à deux professeur, et connaissait le nom que de trois - Mike Miles, Soran Morrigan et Stefan Copyfield, non étrange nous sommes d'accord. Mais bon, ce n'était pas le sujet de cette nuit, car il était temps pour ce professeur en créature magique de s'endormir, ce qu'il fit gentiment signaler au second professeur d'un air des plus... agacé, dirons-nous.

- Vous comptez dormir ici ou vous avez songé à partir chez-vous ?

Au final, Soran avait bien pensé en imaginant le professeur Wills en mauvais élève, surtout en Histoire de la Magie. Il était vrai que cette matière n'était pas la plus appréciée de tout Poudlard, mais Soran aurait aimé qu'elle soit considérée meilleur que ce tout le monde pensait. Le professeur Morrigan passait-il pour quelqu'un de peu recommandable avec cette idée que l'on se faisait sur l'histoire de la magie ? Il ne savait plus trop quoi penser de tout cela, mais bon, du moment qu'il faisait correctement son travail, ce n'est pas lui que ça aller déranger.

Sur sa dernière réponse, Soran ressentit la fatigue de Wills sur son visage. Il n'était décidément pas le bienvenu à cette heure, il aurait mieux fait de demander la réponse aux gobelins eux mêmes, au moins, peut être qu'eux lui aurait offert un verre. De toute manière, le professeur Morrigan avait entendu parler du professeur Wills et d'après les élèves, il n'aimait pas particulièrement leur apprendre des choses. Certains auraient sûrement préféré rester une heure de plus dans le cours de Soran plutôt que d'aller en soin aux créatures magiques. Malheureusement, les élèves cette année étaient en majorité des masochistes, et ils avaient finit par apprécier la coups durs du professeur Wills.

- Oui, la matière que j'enseigne est futile pour beaucoup, dit-il tristement, je dois l'être aussi au final...

Soran sourit sans réel intérêt à son interlocuteur peu apte à continuer une conversation adulte sans finir par s'énerver après que la fatigue est totalement prit part dans le reste de son esprit lucide. La dernière question du professeur Wills affirma les pensées d Soran, et il se frotta les mains en signe d'approbation. Il ne fallait pas s'attarder dans les quartiers d'un homme qui ne veut plus qu'on le dérange.

- Je ne sais pas, dit-il l'air plaisant, peut-être que je pourrais rester encore simplement pour vous agacer, non ? demanda-t-il fatigué de si peu de considération de la part de son collègue.

Le ton du professeur prenait un ton d'un coup beaucoup plus... comment dire ? Navrant, triste, ennuyeux sur les bords, à se considérer comme un martyr, ce qu'il était peut-être après tout, il ne connaissait que très peu ce Morrigan. Mais malgré tout, il avait envie de lui lancer un "s'est la vérité", mais il ne s'en sentait pas la force. Non, il préférait se reposer, yeux fermés et esprit ouvert, à ce que disait Soran, il n'allait pas nier sa présence après tout, en quelque sorte.

Mais tristement navrant, en quelque sorte, le professeur s'accrochait à lui parler, en restant en sa compagnie, bien que mauvaise - comme une personne charriant son meilleur ami, mais malheureusement pour lui, Arthur le voyait plutôt comme une connaissance, voir un parasite, qu'un semblant d'ami. Mais bien, casons-le dans la partie "collègue de travail", réunissant à merveille ces deux Mais il voulu lui poser un ultimatum, mais de manière ironiquement... amicale.

- Et bien... Dommage que je ne suis pas gay, je vous aurez volontiers invité à partager ce cuir... Mais bien, qu'il en soit ainsi. Je vous propose deux chose, vous me faites découvrir une chose intéressante et je vous parle cinq minute de plus, deux, dix minutes, et ainsi de suite en rajoutant toujours cinq minute à la somme. D'accord ? Comme ça tout va bien dans le meilleur des mondes si on est tout les deux content.

Il savait bien, qu'en faisant ça, le professeur d'histoire de la magie allait partir. Il fallait dire qu'il n'y avait rien en lui qui prouvait qu'il pouvait avoir une moindre flamme qui donnait envie de s'y approcher. Il allait être livre; il affichait un grand sourire.

Soran sourit tristement de voir tellement d'effort pour le déstabiliser être mis en place. Inutile de se demander pourquoi il pouvait lire tant de méprise dans le regard du professeur se vautrant sur ce sofa en cuir délavé, car il fallait bien avoué que Soran avait un air misérable au premier regard, sa chevelure blonde le faisait passer pour un garçonnet ignare et sa démarche, ça ne servait à rien de la détailler.

- Ce cuir est bien trop ... "vieillot" pour moi, en plus cette couleur est à vomir.

Il s'avança, un peu plus de présence se faisait sentir dans chacun de ses pas. Arthur était... est quelqu'un de profondément blessant. Il ne pensait pas tomber sur quelqu'un d'aussi décevant. Il aurait mieux fait d'utiliser l'une de ses machines pour se renseigner lui-même sur les gobelins, car ce n'est pas des paroles qui sortait de la bouche de ce faux collègue, mais du venin. Les Mangemorts semblaient bien plus aimables à côté de lui, mais Soran en avait marre de le juger.

- Pourquoi devrais-je partager avec vous, quelque chose dont vous prendrez plaisir de vous moquer ? demanda-t-il sèchement.

Mais malgré tout, Soran ouvrit le revers de son manteau, fouillant dans une poche intérieur un objet bien précis. Il sortit une chose minuscule, finalement Soran faisait dans les choses les plus faciles à dissimuler. Son petit objet était en fait un petit carré transparent, qui semblait contenir une sorte de minuscule particule noire, en forme de tourbillon constamment en mouvement circulaire. Soran se rapprocha et abaissa son visage au niveau de celui de son soit disant collègue.

- Ceci, c'est au-dessus de vos imaginations, si tentées que vous en ayez, avoua-t-il en murmurant avec rancœur. C'est un BilisAtraVenenum, une de mes nombreuses inventions disponible pour la Magie Noire. Je sais que vous êtes friand de cette magie diabolique.

Il se releva difficilement, tout en fixant le petit objet qu'il tenait entre ses doigts longs et maigres.

- Malheureusement, mon temps de parole est écoulé, alors inutile de vous expliquer sa fonctionnalité ... Vous allez de toute manière me rembarrer comme une merde, pourquoi continuer.

Il s'approcha de la porte, en souriant malgré tout.

- C'est vraiment navrant votre attitude, et encore, je reste poli, finit-il par dire.

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